Emmanuel RODIER
Créateur de la page
24/11/2015
Mon semi-marathon de LOURDES - TARBES 22/11/2015
Je vous avais laissé avec une belle entorse à la cheville gauche suite à ma dernière sortie d'entraînement. Je n'ai pas eu le choix... repos et encore repos pour qu'elle dégonfle et pour la soigner. Atèle, pommade, cachets et encore repos. Le vendredi, elle avait bien dégonflée. Je prépare mes affaires et je prends le volant direction de le semi-marathon LOURDES-TARBES.
Je récupère un collègue de boulot Alexandre, et nous partons chez ses beaux-parents qui nous hébergerons durant le week-end. Un peu plus de trois heures de route et nous voilà près de TARBES. Super accueil par Christian et Catherine ! Cela fait du bien. Christian, marathonien, ayant fait plusieurs fois cette course, nous explique les pièges de ce tracé (j'y reviendrais). Une blessure au dos l'empêche de participer à cette édition.
Le samedi matin, test de la cheville. Une petite sortie sous la pluie pour voir si la cheville tient le temps de ce footing. Et c'est le cas. Je prends quand même une chevillère pour être sûr et par sécurité. La pluie étant annoncée, avec quelques belles descentes, je préfère assurer le coup. Peut être aussi pour être sûr moralement.
L'après-midi, nous récupérons nos dossards. Un tee-shirt technique avec le beau sigle des montagnes pyrénéennes ! Très sympa. Mais vu la pluie qui tombe cela sera plutôt un maillot manche longue, veste technique et cuissard. Christian, nous donne les infos importantes de la course. On est sur place donc on commence par l'arrivée. Elle se fera dans la vieille place du marché couvert. L'idée est géniale ! C'est grand et en plus, vue la température extérieure, on sera à l'abri du vent !
Christian nous explique le parcours. Deux grosses côtes sont au programme. La première à la fin du 1er kilomètres et d'une distance de trois kilomètres. Là déjà, cela fait réfléchir. Puis une seconde au 16ème qui monte sur 500 mètres. Un mur nous est donné au programme. Apparemment cela est très casse patte.Et trois grandes lignes droites, longues et qui semblent sans fin. Il va falloir gérer.
Dimanche matin, le soleil est là derrière les nuages. Un beau 2 degrés mais pas de pluie ni de vent. C'est déjà cela. On va pouvoir arriver secs ! Direction LOURDES. Plus on s'en approche plus le thermomètre se fige aux alentours du zéro. Ça pique ! Dès la sortie de la voiture, les habits se collent aux muscles et le froid nous saisit. Cela n'empêche pas certains concurrents d'être en short et débardeurs ! Mais comment font ils ? Je suis avec le cuissard long, maillot technique long, veste, bonnet et gants et j'ai froid ! Je suis pas le seul mais à voir ces coureurs, j'ai encore plus froid. Direction l'échauffement. On va chauffer tout cela. Avec le collègue, on reconnaît le départ, et nous partons faire quelques kilomètres pour nous préparer.
Christian reste avec nous un petit moment et part vers la ligne d'arrivée à TARBES avant que toutes les routes soient bloquées.
Départ des rollers, puis un quart d'heure après ce sont les handisports qui s'engagent sur le trajet. 15 mn et c'est à nous ! Le speaker fait monter la tension puis une minute d'applaudissements pour les victimes des attentats de Paris. J'ai moi même un brassard avec le symbole de Paris pour le même hommage.
Puis c'est le décompte ! Mon objectif c'est d'abord voir si la cheville tient et on verra ensuite. Pan ! Nous sommes partis. Grosse pensée pour la famille et les malades du cancer. Pas de check avec le fiston resté à la maison mais le geste est là. Un peu plus de 800 coureurs se lancent dans les rues de LOURDES. La neige qui tombait la nuit précédente a été gentille, elle s'est arrêtée aux massifs voisins mais nous la voyons bien.
Premier kilomètre tranquille en 5 minutes 30 secondes. On sort de la ville pour attaquer la montée de trois bornes. Avec le collègue, Alexandre, nos parcours d'entraînement étant plus que vallonnés, nous sommes bien dans la montée. Nous doublons beaucoup de monde. A compter de cette montée, je ne me ferais plus doubler. Cela me fait bizarre de dire çà, mais c'est la vérité. Je me sens bien. Le froid ne me saisit plus et la cheville semble tenir. La côte se termine et je décide d’accélérer et de prendre un rythme plus rapide. Je prends quelques longueurs d'avance sur Alex et je m'en aperçois. Je me retourne, il est juste derrière et je me doute qu'il va rentrer dès le plat.
Nous sommes à gauche sur la photo
Je continue sur mon rythme. J'ai de bonnes sensations. Au 7ème, premier ravitaillement. Je suis surpris de le voir là et j'ai juste le temps de prendre un verre et quelques fruits secs. Le pote est quelques secondes derrière moi. Je repars en pensant qu'il assure sans vouloir rentrer.
Je passe quelques concurrents et nous arrivons dans la première grande ligne droite que Christian nous avait décrite. Effectivement, elle est longue. La route est large donc pas de soucis pour doubler. Je suis vraiment bien et j'hésite à accélérer. Je pense au semi de TOULOUSE et au marathon sur la même commune, la plante du pied droit m'avait freiné. Je n'y suis pas. Cela n'arrivera pas de suite de toute manière. Aux alentours du 13ème kilomètres on verra bien.
Pour la première fois, je n'ai pas mon épouse, ni les fistons sur la course. Je pense à eux et je me dis qu'ils me supportent de la maison. Je reçois des encouragements via l'application. Je me doute que ce sont eux qui sont derrière moi. Mon épouse m'avait envoyé un SMS avant le départ et cela m'avait boosté là encore. Je pense à eux et la solitude du coureur s'atténue. Du coup, j'accélère. Les kilomètres se font sans aucune douleur, facilement, et le froid du départ est oublié. Le soleil réchauffe l'atmosphère, j'enlève le bonnet. Je garde quand même les gants.
Première ligne droite effacée, la cheville, la plante du pied vont bien. La semelle rajoutée dans la chaussure joue son jeu. Je cours avec la tête haute et je me permets à plusieurs reprises de regarder le paysage. C'est superbe. On aperçoit à plusieurs reprises les Pyrénées et la neige tombée durant la nuit.
Passage aux abords de l'aéroport de OUSSUN. La route est en légère montée et en dévers. Je suis le seul coureur à courir à gauche de la route, là où elle est la plus plate. Cela me permet de doubler pas mal de monde. Au bout de cette route, le deuxième ravito. Là encore, rapide verre d'eau, deux trois fruits secs et je repars. Je me retourne, j'aperçois Alex qui arrive aux tables pour se ravitailler. Il a l'air bien. Je relance et je me dis que maintenant même avec une douleur à la plante du pied, j'irais au bout. Cette douleur des deux dernières courses... ne viendra jamais ! Quel joie !
J'arrive à JULIAN. Christian nous avait expliqué que la dernière grosse côte serait à la sortie de la ville. Je suis bien. Je rattrape une jeune femme au pied de la dernière montée. Elle part sur la gauche. Je lui dis de venir sur la droite de la route car le pourcentage de grimpette est moins fort. Elle se met dans ma foulée et elle s'accroche sur cette côte de 500 m. En haut, elle a prit quelques foulées de retard et je me retrouve seul. Je sais que maintenant c'est de la descente en faux plat descendant jusqu'à l'entrée dans TARBES. Mon entraînement en côte après le marathon donne ses fruits. Pas de fatigue, pas de bobo, que du bonheur. Alors je redonne un coup de collier. J'arrive dans la dernière grande ligne droite et au bout voilà la ville d'arrivée.
Je double les gens d'une association qui tirent et poussent un chariot où se tient une personne handicapée, partis un peu plus tôt que moi. Je passe à côté d'eux, je les encourage et je les félicite pour leur engagement. J'adore ce qu'ils font ! Je fais un petit check avec la personne dans le chariot et je me concentre à nouveau sur ma course.
18ème kilomètre, je rentre dans les faubourgs de TARBES. Je regarde le temps et je vois que mon record personnel n'est pas loin. Pas loin du tout. Je donne ce qu'il me reste. Je double encore du monde. L'entrée dans TARBES est passée. J'ai rattrapé un petit groupe de coureurs. On courre ensemble quelques centaines de mètres. Deux hommes s'accrochent à ma foulée. Je passe devant le régiment du 1er régiment de Hussard parachutiste. En 1991, j'y ai fait mes classes lors de mon service national. Souvenirs souvenirs ! C'est d'ailleurs à l'époque où j'ai couru la première fois en groupe. Je continue à relancer dès que je peux. Quelques virages et passage dans le parc. Je sais que Christian nous avait dit qu'à compter du régiment, il ne restait environ qu'un kilomètre. Le record personnel peut être battu. Alors j'accélère encore une fois. Je suis pratiquement à fond.
Les gens sont dans les rues. Ils encouragent mais leurs mains sont dans leurs poches. Faut dire que c'est eux qui ont froid. Moi cela fait un moment que je transpire.
Je suis tout seul. Mes deux suiveurs ne sont plus là. J'ai la route devant moi pour moi tout seul. Et là je m'entends dire aux gens sur les trottoirs « allez Tarbes ! Faites du bruit ! ». je me surprends tout seul... Leur réaction est rapide et ils se mettent à crier et à applaudir. OUF ! Je me suis évité une belle honte.
Deux cents mètres. Le record perso va tomber !!!
Il reste une chicane et l'arrivée dans le marché. Une bandas se trouve juste avant l'entrée, cela rajoute à l'ambiance. D'un coup, je pense à Christian et Catherine. Un record perso chez eux après leur super accueil, cela serait super. Mais aussi à Christian qui m'avait dit que dans ce « pif-paf » il était obligé d'accélérer... il m'arrive la même chose. Je rattrape deux coureurs. Et dans cette chicane, je suis à fond. J'accélère comme un fou. Le public encourage au rythme de la bandas ce qui donne encore plus de motivation.
Je rentre sur le tapis d'arrivée dans la halle. C'est génial. Le speaker nous annonce que nous allons arriver sous la barre des 1h40. Je passe la ligne avec un petit geste comme au marathon de Toulouse pour ma mère. Souvenir de cette course où j'ai souffert. Un remerciement et un geste d'amour pour elle. Je passe la ligne et j'arrête mon chrono. Je vois mon temps. 1H39mn57sec ! Yes ! Nouveau temps de référence pour moi. De suite, je pense à mon épouse et à mes garçons. Je suis content.
Comme je vous l'ai dit plus haut, la course à pied c'est une épreuve individuelle mais durant une épreuve longue beaucoup de pensées passent dans ma tête. Elles apportent soutient et motivation. Je retrouve Christian sur la ligne d'arrivée. Il est content pour moi, là encore cela fait plaisir. Questions sur la cheville et sur le pied. Mais rien de rien. Pas de douleur, que du bonheuuuuur !
J'attends Alex. Il arrive, photos rapides et lui aussi est content de sa course.
Avant le ravitaillement de fin de course, coup de téléphone à la famille. Leur dire que tout va bien, que le chrono est bon et que je n'ai mal nul part ! Ça change. Ils sont contents pour moi. C'est aussi grâce à eux que je peux faire çà.
Maintenant, les courses sont finies pour cette année. Mais les objectifs de 2016 sont nombreux. Je vous remercie pour votre soutien, vos dons, vos encouragements, vos partages.
Belle organisation, belle ambiance malgré le froid et superbes paysages ! Magique !
Je ne peux pas terminer sans remercier Christian et Catherine pour leur accueil, leur gentillesse et leur soutien. Aussi bien pour la course que pour la lutte contre le cancer. MERCI A VOUS DEUX !
N'oubliez pas que le combat contre le cancer est l'affaire de tous.
Emmanuel RODIER
Créateur de la page
18/11/2015
Mes premiers jours de Novembre 2015
Un petit résumé de ces quinze premiers jours de novembre.
Après avoir laissé le temps à mon pied droit de se remettre du marathon de TOULOUSE, j'ai repris le chemin de l'entraînement.
Mais avant de commencer mon résumé, je tiens juste à exprimer mes meilleurs sentiments aux familles des personnes décédées lors des attentats de Paris. Je précise aussi que lors de l'assemblée générale du club d'Athlétisme de LACAUNE, notre président a tenu à ce que nous faisions une minute de silence. Cette dernière a été totalement respectée dans une ambiance très lourde. Je tenais à faire cette "aparté" plus qu'importante.
Je reviens sur mes entraînements. 117 km au compteur pour ces quinze premiers jours. Le tout sur route et un peu en sous bois. Cela m'a d'ailleurs joué un mauvais tour hier après-midi. Je n'ai pas vu une racine sous les feuilles au sol. La cheville a complètement vrillée. La douleur a été vive... Pour ceux qui n'ont jamais connu d'entorse (quel bonheur pour eux), la douleur monte rapidement de la cheville jusqu'au haut du mollet pendant quelques secondes. Le brassard s'est détaché et se retrouve au sol. Avec les écouteurs, j'entends l'application qui me dit que le « run est mit en pause »... cela veut dire que le téléphone marche encore...
Je reprends mon souffle et je récupère le brassard. Je marche un peu. J'en suis exactement à 7,22 km et je suis de l'autre côté de la ville par rapport à chez moi. La cheville étant chaude j'arrive à repartir doucement. Je sais déjà, pour l'avoir vécu X fois, que cela va piquer sévère quand cela va refroidir. J'ai pu finir ma course avec un peu plus de 10 km. Douche, soins de la cheville, et ce matin, même si elle est gonflée elle fait moins mal qu'hier soir.
J'espère que cela sera remis pour le semi-marathon de LOURDES-TARBES de dimanche. Je suis confiant.
Jusqu'à cette « blessure », les entraînements se sont bien déroulés. Déjà grace aux conditions climatiques. Même en altitude, les températures ont été plus que clémentes. J'ai pu courir en tee-shirt technique une bonne partie des sorties. Depuis le début de la semaine, elles ont bien baissé et le cuissard est ressorti du placard. Gants, bonnets, et manches longues sont revenus à la mode du runner.
Le semi-marathon de dimanche n'est pas plat. Deux grosses montées seront au programme. Une après le premier kilomètre, qui grimperait sur deux ou trois kilomètres, et une autre de 500 m mais sévère au 15ème. L'avantage à LACAUNE, les cotes ne manquent pas. Cela permet de faire un entraînement plus adéquat aux conditions de course. Je n'ai pas fait de sorties au stade. Pas trop de besoins cette fois contrairement au sorties pour le marathon.
Donc j'ai pu faire du bitume et des montées. Des moments sympas. Non seulement quand je croise des collègues ou amis, mais aussi des marcheurs ou des gens qui se promènent qui au passage vous encouragent. Certes j'étais pas en course, ni pour un chrono, ni sur une officielle, mais c'est toujours plaisant.
Je remercie aussi un ami des réseaux sociaux (Jean-Baptiste) qui a fait un don sur ma page de collectes afin d'aider la recherche. Aucun don n'est ni inutile ni trop petit. Pleins de petits dons deviennent important. La recherche trouve, je vous en ai déjà parlé sur ma page FACEBOOK et TWITTER, ce qui permet de sauver beaucoup de personnes.
Je désire avant de terminer apporter encore mon soutien aux malades et à leur famille.
Merci à tous ceux qui aiment ma page et qui partagent sur les réseaux sociaux. Encore un ENORME merci pour les dons que vous faîtes à la fondation Arc.
Emmanuel RODIER
Créateur de la page
03/11/2015
Mon mois d'octobre 2015
Voici le résumé du mois d'octobre ! 250 km à peine mais normal car la dernière semaine avant le marathon je n'ai pratiquement pas couru, dimanche mis à part bien entendu
.
Si les entraînements ont été surtout sur route ou autour du stade pour profiter du plat de ce dernier, quelques sorties en côtes ont permis de travailler les cuisses et les mollets. L'avantage, c'est qu'à LACAUNE, on trouve plus facilement des pentes que du plat. Cela travaille aussi le cardio et donc me permet de réussir "plus facilement" les courses sur lesquelles je m'inscris.
Tout d'abord avant de vous mettre des commentaires, je tiens à tous vous remercier pour votre soutien que cela soit, avant, pendant et après le marathon. Vos marques d'affection m'ont ÉNORMÉMENT touché ! Cela m'a encore plus motivé pour continuer à me battre pour trouver des dons pour aider la recherche contre le cancer. Ma page ne rapporte pas beaucoup à la recherche mais de vous faire partager l'information, c'est déjà énorme.
Enfin, le pied va nettement mieux. J'ai pu courir plusieurs fois depuis le marathon. Ce n'est pas encore tout à fait revenu à la normale mais aujourd'hui, j'ai pu faire ma sortie sans gêne... Quel plaisir !
2200 km parcourus en un an. Depuis ce fameux 3 km d'octobre 2014, j'ai participé à un marathon (TOULOUSE), deux semi-marathons (PERIGUEUX et TOULOUSE), deux 10 km (TOULOUSE et LABRUGUIERE) et deux trails (LACAUNE et LE GARRIC avec le travail). Pas mal pour un mec qui ne courrait jamais sans qu'il y ait un ballon ou une balle devant lui l'année dernière. Et surtout trois paires de chaussures usées elles aussi
. Route, sous-bois, montagne, stade, tout est bon pour trouver un espace de jeu à ce sport qui me prend une grosse partie de mon temps libre. En fait un peu plus de 230 heures. Faut aimer çà.
A la lecture de vos commentaires, encouragements, sur les réseaux sociaux, mais aussi des mails que je reçois de la Fondation Arc, se battre contre cette maladie est un combat en commun. Rien que du bonheur là encore.
Maintenant, les entraînements. 250 km de faits pour préparer le marathon. Mais vu qu'il est passé et que vous avez déjà dû subir mon dernier article je ne reviendrais pas dessus. Un nouveau plan de course vient de commencer. Le semi-marathon de LOURDES-TARBES aura lieu dans moins de trois semaines, le 22 novembre. Elle sera ma dernière course de l'année.
Il sera moins long que celui du marathon, la course aussi d'ailleurs. De ce fait, des sorties courtes et une seule de plus d'une heure. Pas mal de fractionnés pour gagner en vitesse. Alors, la suite au prochain épisode.
N'oubliez pas qu'il faut lutter contre le cancer quel que soit le moyen.
Bonne semaine à tous.
Emmanuel RODIER
Créateur de la page
27/10/2015
Mon marathon de TOULOUSE 25/10/2015
Me voici au marathon de TOULOUSE ! Après 4 mois d'entraînements, à peu près 1100 km de parcourus, je suis enfin à l'objectif de ce mois d'octobre. Le grand objectif sportif de l'année !
Un petit retour en arrière, si vous le permettez. Je n'ai aucun stress ni excès de confiance dans le sas de départ. Juste une pensée sur moi. Il y a un an -presque jour pour jour- je n'avais parcourus que trois malheureux kilomètres en plus de 18 minutes. Et encore en finissant sur les rotules... Peu glorieux comme exploit. Avec l'entraînement, les courses, je me sens prêt à finir ce marathon. 42,195 km. Une distance de fou, pourtant aucune peur.
Mon plan d'entraînement a été bon ! Maintenant faut concrétiser.
Le changement d'heure a permis de "dormir" un peu plus longtemps. Enfin dormir est un bien grand mot. Mais je ne sens pas de fatigue quand le réveil sonne. Petit déjeuner bien vitaminé. Petit message à mes ami(e)s des réseau sociaux pour dire que çà y est, c'est le jour J.
Habillage, équipement vérifié une dernière fois, sac sur le dos et me voilà parti direction le métro pour rejoindre la ligne de départ. J'ai la chance d'être accompagné de mon épouse, mon grand garçon et de ma belle-mère. Habitante de TOULOUSE, belle-maman nous a accueilli pour une nuit, évitant un départ en voiture aux aurores. Un nouvel avantage !
A peine arrivés dans le Métro toulousain, des runners sont déjà là. Si nous avions eu un doute sur le jour et l'heure, il est levé. une rame arrive et de suite nous voyons que 95% des personnes a l'intérieur sont des coureurs ! Quelques personnes "habillées normalement" sont des suiveurs des marathoniens inscrits à cette course.
escente à la station SAINT MICHEL et nous rejoignons la ligne de départ à moins d'un kilomètre. Je reçois SMS, MMS, mails d'encouragement. Que du bonheur ! J'ouvre rapidement Facebook et là encore cela suit. Messages, émoticons, etc... Quelle motivation supplémentaire !Quelques photos du fiston avant le départ, puis direction l'échauffement. Il ne sera pas long mais fait correctement. J'aurais 42,195 km pour le finir.
Mis en place dans le sas, dernière photo pour mes suiveurs sur FB et le bisou à la famille. Petit rituel avec le fiston, bisou et un check pour les malades ! Le but est toujours le même. Courir pour soutenir la recherche contre le cancer. Lui comme moi, très certainement comme vous, avons perdu des proches à cause de ce fléau. Nous les oublions pas... Cela m'aidera plus tard.
Le speaker explique les "règles" qui sont à peine écoutées en fait. Je comprends juste qu'il n'y aura ni décompte ni musique la dernière minute. Seul le coup de feu du starter donnera le départ. L'ambiance n'est pas la même que sur les autres courses que j'ai déjà faites. Faut dire que la distance non plus ! Les gens sont concentrés même les personnes qui sont déguisées ! J'ai vu un superman, minnie et mickey, un "Ma Donna", un captain América.
Puis la musique s'arrête et le silence se fait même chez les concurrents. Et on avance. Je me suis placé dans le sas des 3h45 objectif optimal, mais le principal est de finir, sous la barre des 4 heures en plus.
La tension monte, les gens sont tendus, les sas se resserrent les uns sur les autres et "PANG !" Ca y est les premiers sont partis. Cela sera mon tour dans quelques secondes, je vois l'arche de départ tout prêt.
Passage sur la ligne, déclenchement de l'application et de la montre GPS, tout est parti et moi aussi.Je sais que ma famille seront sur le côté gauche de la route dans la ligne droite. Ils se sont mis un peu plus loin pour voir le départ de toute cette foule. Cela doit être impressionnant ! De l'intérieur aussi, mais je suis déjà concentré sur ma course. Aucune envie de me laisser embarquer par la foule et de partir trop vite. Notre premier meneur d'allure part un peu vite, mais comme il y en à quatre, je me cale entre ces belles voiles blanches.
Je vois le fiston. Appareil photo braqué, mon épouse et ma belle-mère juste à côté de lui. Je suis parti depuis moins de cinq cent mètres mais les encouragements font du bien. je sais qu'ils vont essayer de se placer sur le parcours pour m'aider ais où ? Cela sera le suspens de la course.
Et voici le premier panneau : MARATHON DE TOULOUSE 1 km. Je n'ai pas encore mis la musique. Je veux prendre le maximum de "sensations", d'ambiance, de tout quoi ! Le public, malgré un départ à 08h45, est là. Les encouragements sont là, même timides, mais les applaudissements sont bien présents.Passage sur les ponts toulousains, nous enjambons la GARONNE, et nous partons vers le Nord de Toulouse. Juste avant nous voyons un panneau "place du Capitole". Bien entendu tout le monde attend la phrase... et elle sort par le concurrent derrière mois. "Eh le meneur, tourne à gauche, on sera les premiers à la douche". Même si nous l'attendions, nous sommes beaucoup à sourire, meneur d'allure en tête (à double sens bien sûr).
Nous voyons les belles rues, les gens sont partout, le soleil est là aussi ainsi que la température. Il fait bon, beau, ouf ! Et je sors de TOULOUSE. Des animations sont présentes sur le bord de la route. Des groupes de rock, de folk, de musiques gipsy, classiques, bretonnes, un Dj, des percussions, de la samba avec leurs danseuses en tenue brésilienne.... Bien sympa et je ne parle pas que des danseuses.Puis au 9ème km, je revois le fiston. "Allez papa !", que cela fait du bien à la tête même si à ce moment de la course tout va bien. Je suis obligé de me freiner. Je ne veux rien faire qui nuirait à mon plan avant le 35ème kilomètre. Après le mur en fait. Le mur ? Je vous explique cela après.
Et peu de temps après nous sortons de TOULOUSE. Nous arrivons dans la banlieue et les gens sont là. Certains avec des pancartes, des tambours, voir même avec un casserole et une cuillère pour percussion et lancer des "allez allez !". Tout est bon pour supporter les coureurs et à chaque fois, un petit geste ou un petit merci pour leur soutien. Le partage se fait dans les deux sens.
L'avantage de nos dossards c'est qu'en plus du numéro, notre prénom est inscrit. Pour faire simple, j'avais mis "Manu". J'ai bien fait, mais cela aussi j'en parle un peu plus tard.
L'organisation a bien fait les choses. Un ravitaillement en eau tous les 2,5 km et eau+solides tous les 5km. J'ai prévu de n'en rater aucun. Un verre d'eau et deux trois fruits secs à chacun. J'ai bien sûr mes gels avec moi et une gourde de "secours" avec une boisson énergétique. Pas de marque !
Un spectateur est à côté du panneau 10km. Il lance à tous les courants : "encore 30 les gars !". On rit. Le meneur d'allure reprend de suite "non les gars, plus que 30 ! C'est pas pareil !". Et on se concentre à nouveau. Personnellement, je me sens bien. Aucun problème. Les jambes sont là, les muscles relâchés, la tête est bien, le moral au beau fixe.
Panneau des 13km. Celui-ci me fait penser qu'au semi-marathon, il y a presque un mois, mon pied droit m'avait fait souffrir à partir de là. Mais pas de douleur. Content ! ....je ne dirais pas la même chose dans quelques minutes.
Ravitaillement du 15ème kilomètres, musique rock faite par un groupe sur le bord de la route met l'ambiance, eau + abricots secs, et reprise de la route dans AUCAMVILLE. Aïe ! "Noooooooooon ! non ! Non!". Une petite douleur arrive sous mon pied droit. Je la connais trop bien. Celle du semi marathon. Elle réapparaît. Calcul rapide...Si elle me fait mal comme la dernière fois, l'arrivée est encore très loin. Elle est là, lancinante mais supportable.
J'arrive au semi (à la moitié) et j'ai 2 mn d'avance sur mon temps prévu. Je me dis que si le pied me fait mal, ces deux minutes prises pourront m'aider. 1h50 au 21,1 km, c'est bon çà. Je sais aussi que le parcours va maintenant tourner et faire la boucle qui va me faire revenir sur TOULOUSE. Pourvu que la douleur ne s'accentue pas.
Je suis quand même obligé de m'arrêter rapidement pour défaire un peu les lacets de ma chaussure droite. Mes camarades ne m'attendent pas bien sûr, chacun sa course. Je me suis arrêté rapidement et je n'arrive pas à les rattraper. Je ne cherche pas non plus à les rattraper coute que coute. La route est encore longue et je veux garder des forces. Quelle belle initiative Manu !
29ème kilomètre... La douleur est très vive. Je peux à peine poser le pied par terre. La même mauvaise sensation qu'il y a un mois. Je pose mon pied sur le fer à repasser chaud. Chaque foulée est une horreur. Je me mets à penser que dès l'arrivée je balance ces chaussures dans la Garonne ! Mais je me reprends. Le moral m'a aidé la dernière fois, et je sais que là, je ne flancherais pas.
Je dois laisser partir le groupe devant moi. Pas grave, je suis encore dans les temps. J'oublie un record et me faudra finir en moins de 4 heures. Dans ma tête, c'est les mêmes mots "tu auras mal après la ligne, allez Manu". Motivation encore et encore.Puis arrive le 30ème kilomètre : le fameux mur. Depuis que je fais de la course à pied, les sites, les amis sur des sites de running, parlent tous de ce mur. Pour faire simple, pour expliquer à ceux d'entre vous qui ne savent pas ce que c'est, le mur c'est : un phénomène physiologique qui correspond à l'épuisement de glycogène, pouvant arriver entre le 30ème et 35ème km... une panne de carburant en somme. C'est une défaillance physique assimilable à un coup de pompe qui intervient subitement, sans signe annonciateur. On dit que le coureur "frappe le mur", ses jambes sont coupées, comme si une force les bloquait.
Je ne soufrerais pas de ce "mur", seul mon pied me fait mal. Les jambes répondent bien, seul la plante du pied me fait souffrir le martyr.
Me faut tenir. Je sais que dans 5/6 kilomètres, je vais rentrer dans TOULOUSE. Les rues plus étroites vont m'aider moralement. Car là, nous sommes sur le bord de champs, et ne vois pas le bout de la route... Pour une fois, je veux voir des bâtiments...
Nouveau ravitaillement et là, je fais une chose que je ne fais jamais. Je m'arrose la chaussure. Oh le bonheur ! Cela me fait un bien fou. Je bois le second et je repars. Le bonheur de l'eau n'est qu'éphémère mais il me tarde le prochain ravito. Cela sera la même tactique jusqu'à l'arrivée.
Je ne marche pas, j'ai ralenti mais je ne marche pas. Mais par contre, je dois laisser partir les voiles des meneurs d'allures 3h45. Je ne les verrais plus. Je suis dans les temps. Je fais des calculs de toutes sortes mais cela risque d'être coton.
TOULOUSE arrive, enfin sa banlieue proche. Je vois du monde ! Mais quel monde ! Des gens sont partout; Cela encourage. J'ai l'impression de voir une étape du tour de France à la télé. Je n'ai jamais vécu çà. "Emmagasines le moindre encouragement". "Prends les tous pour toi". Encore une fois, je sais que la motivation va m'aider.
Puis je rentre dans la ville. Malgré le nombre de coureur, cela fait un petit moment que je coure seul. Y a des participants devant, derrière, mais pas à côté. Chacun se bât avec son corps, ses douleurs, ceux qui vont bien et qui n'ont aucun soucis, me double aisément et je les vois partir loin devant. Chacun sa course et moi il me faut terminer la mienne.Petite côte... toute petite en arrivant aux Minimes. Surprise je vois mon épouse et ma belle-mère. Elles m'encouragent et je leur dis que ce maudit pied m'empêche de courir comme je le veux. Je les dépasse et je vois mon fiston galope à côté de moi. il me tend une autre gourde que j'avais préparé mais je n'en veux pas. Au contraire, je lui donne celle que j'ai à la ceinture. Elle était presque vide mais j'avais l'impression d'avoir une tonne accrochée aux hanches. Avant de me laisser "allez papa ! tu vas le faire !".
Ces encouragements, plus ceux reçus dans le casque via l'application que j'ai mise en route au départ, font que je tiens. Tenir n'est pas vraiment le mot. Je résiste. C'est plus çà. Passage d'un pont. la montée se passe très bien. J'ai l'impression que la douleur n'est plus là. La descente, toute petite, me fait vivre un enfer. Le pied et toujours ce pied. J'en suis au 36ème kilomètre. plus que 6. C'était ma plus petite sortie aux entraînements. 6 malheureux kilomètres. Allez Manu.
La foule est toujours là. Tout le monde encourage. Je vous parlais du prénom sur les dossards. Et bien là, beaucoup de supporters crient "allez Manu, lâches pas. Allez tu vas finir ! bravo Manu. Accroches toi Manu !". Je ne peux que lever le pouce pour les remercier. Je ne peux pas ouvrir la bouche pour leur dire combien c'est sympa de leur part. Les dents sont serrées.
Et les rues de TOULOUSE que j'espérais moins larges que le long des champs sont laaaaarges. Le parcours passe par les grands boulevards. Le moral prend un coup. Sans m'en rendre compte, je me mets à marcher. Pas longtemps, mais je marche. Je pose mon pied droit sur le talon. Puis je repars. Malgré ma douleur, je double beaucoup de coureurs. Les crampes semblent être leur problèmes. Moi, de ce côté là va bien. J'ai mal nul part... pied mis à part.
Je sais que la place du CAPITOLE se rapproche. Dans deux rues, je vais tourner à droite et passer la ligne d'arrivée mais... Non ce n'est pas possible. Le panneau devant moi indique "38km". Il en manque encore 4 et quelques ! Les jambes s'arrêtent à nouveau. Je ne vous cache pas que j'ai envie de pleurer tellement ce pied me fait mal. Je serre à nouveau les dents et je relance la machine.
Je rejoins des coureurs, d'autres me rejoignent, et je vois arriver derrière moi, les voiles des 4 heures. Les meneurs d'allure sont là. Je comprends de suite que j'ai perdu un quart d'heure avec cette douleur. Là encore le moral prend un coup, je suis à 3 km et je vais pas passer sous la barre des 4 heures ? Pas question. Je le faisais déjà depuis quelques kilomètres, mais là faut tout donner, je recherche toutes les bonnes ondes, souvenirs. Epouse, enfants, amis, ce qui me suivent sur les réseaux sociaux ou sur le blog, les malades qui se battent puis ma mère (décédée du cancer). A compter de ce moment, je ne marcherais plus. Je ne volerais pas sur la route, mais je dois faire le maximum.
Dernier ravitaillement. Eau sur le pied et encore eau sur le pied et maintenant le prochain c'est sur la ligne. Passage dans le jardin des plantes, connaissant l'endroit et pour l'avoir fait au 10km de la Corrida de TOULOUSE, je sais qu'il reste une grande ligne droite et un virage a gauche avant la ligne. Mais elle est longue cette ligne droite... ne pas flancher ! Et là, l'arche du 41ème kilomètre. Plus qu'un. Les deux cent mètres c'est pour le fun. Juste un kilomètre. De la ligne droite mais plus qu'un. En marquant ces phrases, je me dis que c'est idiot comme raisonnement. mais je vous jure que sur le moment, c'était le top !
Je passe un carrefour et là, une foule ! Mais un foule immense ! Des gens de chaque côté. Le tour de France en montagne ! Les gens crient mon prénom. Le mien mais ceux des camarades de course près de moi. C'est juste énorme. Allé doit rester moins d'un kilomètre maintenant. Je verrouille le cerveau et j'accélère. ma foulée est celle de l'entraînement. Je ne pense qu'à l'arrivée. Le pied chauffe mais hors de question de freiner. Je suis dans les temps pour passer sous les 4 heures.
La foule applaudie, elle encourage, je suis dans ma bulle mais j'entends des "vas y Manu, c'est la fin ! allez allez ! t'es au bout !" Et certainement un coureur qui avait déjà fini "Allez Manu la médaille est au bout" ! Pas la médaille d'or ou Olympique mais celle de finisher, remise à tous les participants finissant un marathon. Enfin ce virage à gauche, l'arche d'arrivée ! Le tapis jaune nous emporte jusqu'au terme de ces 42 km !Je lève le doigt ! Pas par fierté, mais juste pour remercier ma mère. Pour son aide sur ces longs et douloureux kilomètres. Juste pour lui dédier cette "victoire" et surtout pour ce qui me semblait au début de l'année 2015 comme un exploit finir un MARATHON.
3h58mn58sec ! Contrat rempli !!!J'entends un "bravo papa !". Le fiston est là juste après la ligne. Pourtant il y a du monde, il a du jouer des épaules pour se trouver là. Photos ! Et il demande si cela va, mais devant ma tête il comprend que j'ai tout donner. Je peux pas lui parler, je veux ma médaille et m'assoir ! Je vois le ravitaillement et surtout des bénévoles qui m'attendent avec la médaille à la main. "Tiens Manu a pas sa médaille. Il l'a veut ? Oh que oui et Manu il va même te claquer la bise si tu veux bien ? Avec plaisir !" Moment très sympa à l'arrivée. Je reçois ma médaille, on s'embrasse. "Félicitations Manu !" me lance t'il avant que je laisse donner cette récompense à ceux qui se trouvent juste derrière moi.
Je fais cinq mètres et je vois un des blocs qui se trouvent sur le tour de la place du Capitole. Je me pose. La tête dans les mains. J'éclate en pleurs. La douleur a été si vive que je me laisse aller. Je savourerais après mais là faut que j'évacue douleur.
"Tenez Manu, je suis allé vous chercher à boire et des fruits". Je lève la tête et je vois une bénévole qui m'apporte tout çà. Je la remercie et c'est complètement normal me dit elle. Mais qu'est ce que cela fait du bien. Je mange les fruits et je me lève. Faut retrouver la famille. Ils doivent s'inquiéter depuis le 36ème km.
Je vois madame et belle-maman. Sourires de leur part. Plus crispé de mon côté. Photo finisher avec des sponsors de l'épreuve.
Je prends une dernière boisson énergétique, banane, fruits secs et je rejoints les miens. En fait, ils s'inquiètent pour ce pied. Moi, je ne veux juste que m'assoir. Les jambes sont un peu dures mais pas plus que cela. C'est l'appui sur le pied qui me fait tanguer. Surtout que maintenant je n'ai pas à le poser pour avancer. Mais à cloche pied c'est pas possible. Tout le monde vient chercher son "coureur" et c'est complètement normal.
Je tape la main du concurrent avec qui j'ai terminé et je me pose ! Je me remets la tête dans les mains. Je suis déçu car sans cette satané douleur j'aurais facilement réalisé mon objectif "prétentieux" comme je me disais. Mais après quelques minutes je me suis remis : j'ai couru 42 km alors qu'il y a un an j'en faisais que 3 péniblement. J'ai rempli mon objectif aussi bien de chrono que de faire connaître la lutte contre le cancer à mes connaissances.
Avant de terminer, je tiens à dire un grand MERCI aux organisateurs, bénévoles, supporters, groupes de musiques pour leur organisations, encouragements, aides etc... à mes ami(e)s qui m'ont soutenu mais aussi à ma belle-mère, mon fiston et à mon épouse. Une petite dédicace à ma maman : cette course elle est pour toi.
Prochaine objectif : le semi-marathon de LOURDES TARBES dans un mois... Et croyez moi... pas avec ces chaussures !
Merci à tous de m'avoir lu, dans ce compte rendu MARATHON !!!
N'oubliez pas : la lutte contre le cancer est l'affaire de tous !
Emmanuel RODIER
Créateur de la page
20/10/2015
Petite vidéo de mes entraînements d'Octobre 2015
Emmanuel RODIER
Créateur de la page
16/10/2015
Mes 15 premiers jours d'Octobre 2015
Et voici le résumé des 15 derniers jours, les quinze premiers d'octobre 2015. Ils sont importants ces derniers jours car l'objectif de l'année arrive à grosses foulées.
En effet, 9 jours pour arriver au départ du marathon de TOULOUSE. Mais surtout pour passer la ligne d'arrivée.
131 km en ce début de mois avec les entraînements.
Plus de sorties longues, la dernière de deux heures a eu lieu le week end passé avec plus de 22 km courus au rythme que je devrais tenir sur cette épreuve.
Maintenant, la plus longue se déroulera dimanche avec une sortie d'une heure et demie, avant de fignoler par des séances tranquilles pour reposer les jambes et les muscles. Encore 6 sorties, 6 footings dont un entraînement en côte. Comme celui fait hier. Pas de pointe de vitesse, juste des impulsions en montée. Entraînement difficile mais qui devrait porter ses fruits dimanche prochain. A voir...
Et que dire de pouvoir, hasard du calendrier participer au marathon de TOULOUSE pendant le mois d'Octobre, mois choisi pour informer les femmes sur le cancer du sein. Quelque soit le cancer, mon combat est le même. Je trouve le slogan très parlant en disant « protégeons les femmes que nous aimons ».
Ce dépistage est important. Soit pour dire que rien n'est dépisté ou pour prendre rapidement les traitements adéquat. Donc partagez l'information, motivez les femmes que vous aimez à faire un dépistage et de ce fait éviter que cette maladie affecte leur corps.
Je vous donne rendez-vous dans dix jours pour vous envoyer le compte-rendu de ces 42,195 km ! N'oubliez pas de partagez et de protéger les femmes que vous aimez !
Grosses bises à vous mesdames !
Emmanuel RODIER
Créateur de la page
30/09/2015
Le résumé du mois de septembre 2015
Voici mon résumé du mois de septembre 2015 ! J'arrive à un peu moins d'un mois de l'épreuve phare que je me suis fixée. Le marathon. 42,195 km ! Le 25/10/2015, je serais au départ de celui de TOULOUSE.
Mais d'ici là, l'entraînement continue. Après avoir vu que la douleur à mon pied droit (voir mon dernier article sur le semi-marathon de TOULOUSE) était partie, j'ai pu rechausser les chaussures et aller courir.
Depuis mes débuts j'arrive à 1966 km !
Les entraînements, les courses ont fait que les chiffres des kilomètres défilent et grimpent vers la barre symbolique des 2000 km. Il y a eu le CHARCU'TRAILS et le semi-marathon de TOULOUSE comme courses officielles avec un record personnel battu de presque 5 mn.
Mais aussi et surtout une première page de collecte pour financer les recherches contre le cancer. Je remercie encore mes ami(e)s qui ont fait un don sur ma page pour aider les médecins a trouver des vaccins afin d'aider les malades et éradiquer cette maladie des tablettes.
Pour l'instant ce mois-ci, 301 km ont été parcourus.
Une grande partie autour du stade mais aussi dans les autres parties de LACAUNE.
Le combat continue et par delà les kilomètres, la recherche des dons !
A bientôt et merci pour vos relais et partages sur les réseaux sociaux et tous les autres moyens !
ccadsdztdxm - 20/01/2016
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fxnlynrzg - 16/01/2016
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wkrhqhjp - 12/01/2016
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opgmisvp - 05/01/2016
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La Fondation ARC a pour mission de lutter contre le cancer par la recherche. Forte d’une expertise nationale et internationale de très haut niveau, elle met en œuvre une action scientifique déterminée visant à accroître les connaissances sur tous les cancers, à favoriser l’innovation thérapeutique et à créer les conditions d’une recherche d’excellence.
Les ressources de la Fondation ARC proviennent exclusivement de la générosité de ses donateurs et testateurs. Vous bénéficiez d'une réduction d'impôt à hauteur de 66 % du montant de votre don, si vous êtes imposable sur le revenu, et de 75 % si vous êtes assujetti à l'IFI.